13 septembre 2012

Jodhpur

Depuis Bikaner, j'ai pris un train pour Jodhpur qui a mis 6 h avec un peu de retard. Dans le train, j'ai fait la connaissance d'un couple thai/hollandais avec qui j'ai voyagé par la suite à Jodhpur.
Jodhpur est appelée la ville bleue. Je me suis baladée l'après-midi en me perdant dans les petites ruelles.



A l'approche d'une arche, j'ai entendu une petite voix m'inviter à entrer par une petite porte. J'y ai découvert une habitation. La famille d'Aleya, 20 ans, habite dans cette pièce. Elle va se marier le 15 novembre avec un homme de Bikaner. Elle a perdu son père dans un accident de la route. Tous ses amis et cousins nous ont rejoint dans cette minuscule pièce autour d'un masala chai concocté par la maman. On a discuté comme on pouvait avec leur pauvre anglais. Aleya m'a fait un tatouage au henné car elle en fait son métier. Pour une fois derrière cet échange il n'y avait aucun intérêt financier, ils voulaient seulement connaître davantage sur ma culture et passer du bon temps. Je ne pouvais rester pour dîner car le couple d'étrangers m'attendait déjà.




Le lendemain nous avons visité le magnifique fort Mehrangarh qui s'élève à 120 m au dessus de la ville. La vue depuis le fort est splendide. Proche de l'entrée on peut voir les empreintes de mains des différentes femmes du maharaja qui selon le rituel se sont suicidées à la mort de leur mari.






Les forts en Inde du Nord suivent un modèle commun : le ou les palais où vivent le maharaja seul avec ses épouses, est surplombé par un fort militaire où vivent les soldats. Il y a un tunnel secret qui lie les deux.
Dans chaque palais se trouvent une salle pour les audiences, une plus petite pour les audiences privées, les chambres à coucher pour les femmes, une chambre pour le maharaja, une scène extérieure pour les spectacles de danse. 
Certains palais disposent de différents palais en fonction des saisons. Les serviteurs étaient toutes des femmes et les femmes du marajaha avaient interdiction de sortir du palais. Des vitraux et fenêtres ajourées leur permettaient d'observer la vie extérieure sans pouvoir être vues.

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