27 août 2011

Bye Bye Tanzania

Je n'ai pas pu m'empêcher pour cette dernière matinée de me balader encore dans ces ruelles avant de prendre mes avions: Zanzibar-Dar Es Salam ; Dar Es Salam-Nairobi ; Nairobi-Paris.

La vue du petit avion entre Zanzibar et Dar était magnifique, j'ai pu voir du ciel les petites îles où je me suis baignée et où j'ai fait du snorkelling.


Sur le retour

Bonjour a tous.
Je prends tout a l heure l avion pour rentrer a Paris deja... de chez moi j aurai donc acces a internet pour mettre a jour mon blog et les photos :0)
Un petit avant gout pour vous faire patienter quelques jours :
- ascension du Mont Meru : 4562 m pour voir le Kilimanjaro au lever du Soleil
- 2 safaris ou j ai pu admirer de tres pres les animaux sauvages
- weekend dans une famille chagga
- bapteme de plongee a Zanzibar
- Baignades dans quelques unes des plus belles plages du monde

Merci pour vos commentaires qui animent ce blog :)

Gros bisous, a bientot

26 août 2011

Paje

Je voulais également découvrir pour cette dernière journée une plage de la côté Est.  Je suis alors partie à 8h30 de Stone Town pour me rendre tranquillement à Paje.
Je profite du Service de Shared Bus, "navette partagée", plus luxueux et plus rapide qu'un daladala, ils sont à la disposition des touristes étrangers séjournant dans les auberges ou hotels de Stone town et qui nous permettent de nous conduire vers les plages qui se trouvent à 1h ou 1h30 de la ville.
La plage est beaucoup plus calme et étendue que Kendwa; par contre il y a beaucoup d'algues et il faut beaucoup marcher vers le large pour pouvoir nager. Il y a la marée de ce côté de l'île. Je me suis donc octroyée cette journée pour faire bronzette et profiter de la plage. J'ai également testé le Hamburger au crabe : un vrai délice.







 Sur le chemin du retour, j'ai croisé des colobes roux le long de la route qui traverse la forêt de Jozani.

25 août 2011

Kendwa

Le matin je prends mon temps pour flâner dans les rues et faire un peu de shopping. L'après-midi avec Craig nous avons décidé d'aller à Kendwa, au nord de l'île. Une des plus belles plages au monde selon mon guide. L'endroit est assez touristique mais pas trop bondé, peut-être parce qu’on n’est pas en haute saison.


Craig m'explique que le sable blanc est en réalité des excréments des poissons qui mangent des coraux. C'est pour cela qu'il reste froid au soleil et qu'il ne garde pas la chaleur.
Des massais sur la plage porte des lunettes de soleil et demandent à être payés pour être pris en photo. Pour déjeuner je m'étais commandé une pizza que j'essayais de cacher à cause du ramandan. Mais finalement, aucune honte face à une touriste canadienne ou américaine qui bronze les seins nus à côté de moi. Où est le respect des coutumes locales???




 



Sur le retour avec l'aide du taxi on visite rapidement de nuit le village de Nungwi. Les phares de la voiture éclairaient les familles qui mangeaient par terre dehors dans le noir complet. Hommes et femmes séparés bien sûr.

24 août 2011

Baptême de Plongée

Mon instructeur
Ce matin Kathleen repart pour l'Allemagne. Pendant ce temps, je faisais mon apprentissage pour ma première plongée sous-marine. Au large de l'île de Pange, j'ai fait une plongée de 50 minutes à 7 m de profondeur. Quelle expérience ! Malgré l'excitation, j'avais quand même une certaine appréhension, qui s'est surtout intensifiée lorsqu'il a fallu sauter dans l'eau avec la bonbonne à oxygène que j'arrivais à peine à porter. Je n'étais pas du tout à l'aise car pas préparée. Je m'attendais à plus de préparation qu'une vidéo en anglais avec d'embarquer.

Je descends tout doucement avec mon instructeur (qui faisait le ramadan depuis des semaines), et un autre monde s'ouvre à moi. Le bruit sous-marin m'est totalement inconnu. En quelques secondes, je me pose des milliers de questions. Et surtout comment faire si je n'ai plus d'oxygène, je n'ai eu aucun entrainement... J'ai l'impression d'être complètement impuissante dans ce milieu si inconnu. Je ne sais pas comment me déplacer et trouver mes repères dans ces 3 dimensions. Je n'arrive pas à estimer les distances. Je deviens juste observatrice de ce nouveau monde.
 Les coraux sont magnifiques, des tubes sont de couleur bleue, des poissons multicolores me frolent presque, des oursons noirs avec de très longues épines au bout fluorescent, des concombres de mer avec des pattes noires, des étoiles de mer, des anémones bougent au rythme du courant.
Notre récompense

L'émotion du matin étant trop forte, je me suis résignée à signer pour une deuxième plongée. J'ai préféré faire du snorkelling au-dessus d'une épave d'un bateau d'une centaine d'années.

Le soir, je rejoins Craig, un Anglais rencontré sur le bateau, et qui reste 10 semaines à Zanzibar pour passer son diplôme de Master en plongée. Nous avons diné au Livingstone, restaurant / bar très branché qui donne sur la plage avec des prix parisiens à la carte. Cet endroit à l'européenne (avec des touristes, aucun tanzanien) dénote tellement de ce que j'ai pu voir pendant ces 4 semaines. J'ai l'impression de ne plus être en Tanzanie. Je me sens presque mal à l'aise. Moi qui est connue la dure vie des Tanzaniens dans le centre du pays. Mais heureusement Craig me divertit avec les photos qu'il a prises pendant sa plongée.
Fort de Stone Town
Port de Stone Town

23 août 2011

Safari Blue

Attention : les images ci-dessous sont susceptibles de heuter la sensibilité des travailleurs...à consommer avec modération.
Safari Blue : un nom qui sonne très touristique. Mais les autres bénévoles qui l'ont fait auparavant nous l'ont tous recommandé. Lorsque je me suis inscrite la veille au centre de plongée, j'ai demandé les coordonnées d'un agent qui organiserait ce Safari Blue. L'agent me propose alors un prix trop élevé à mon goût; en effet c'est le tarif pour le tour avec l'entreprise qui a créé cette excursion à l'origine. Il m'a alors proposé une seconde option, moitié prix, avec une entreprise locale, en me prévenant que l'excursion pouvait différer de l'original. En réalité on y a tout gagné: un bateau pour nous toutes seules alors que les autres sont au moins une vingtaine dedans. Nous avons commencé notre excursion bien avant les autres touristes donc on a pu profiter des plages et du lagon sans aucun autre touriste.


On prend le large à partir de Fumba, à 18 km de Stone Town, pour rejoindre dans la baie un banc de sable, une île paradisiaque entourée d'eau turquoise et de coraux. Puis nous nous sommes baignées dans le Lagon de l'île de Kwale, qui en temps de pleine lune se vide totalement. On se baigne dans une eau translucide, sans poisson, entourées de mangrove. Nous avons déjeuné sur l'île, un plateau de fruits de mer avec chacune un homard.


Après que la centaine de touristes sur le banc de sable disparaissent, nous avons demandé une faveur à notre capitaine. On lui a demandé de nous échouer à nouveau dessus pour profiter encore de cette île déserte paradisiaque. Le snorkelling aux abords de l'île est décevant car il n'y a que très peu de poissons. Conséquence d'un tourisme de masse à cet endroit.


Sur le retour la boutre lâche sa voile et prend de la vitesse tout simplement avec le vent.
Le soir on s'est baladé le long du port et du Fort.














22 août 2011

Stone Town

Quelques cliches de la vieille ville de Zanzibar Town.
** Les fameuses portes en bois scultees **



Zanzibar

J'ai quitté la petite ville séduisante de Moshi ainsi que Konrad qui allait continuer sa route vers les montagnes du Nord Est.

Je m'apprête à prendre un vol pour l'île de Zanzibar. Une navette dessert l'aéroport à partir du bureau de la compagnie aérienne. Je pensais peut être voir le Kilimanjaro depuis l'avion mais pas de chance nous avons décollé à l'opposé.
  

Au bout d'une heure de vol, j'aperçois à travers mon hublot l'île de Zanzibar aux côtes sableuses et aux eaux turquoises. Il y a également de nombreuses petites îles autour qui donnent envie de s'y aventurer. L'aéroport ne se trouve qu'à une vingtaine de minutes de l'hôtel que j'ai réservé avec Kathleen. Elle n'a pas pu prendre le même avion donc en l'attendant j'ai décidé de faire un tour dans Stone Town qui est la ville historique de Zanzibar.

Decoupe d'une raie sur le marche
Les bâtiments coloniaux, le décor côtier, l'atmosphère en général est si différente du continent. On se croirait dans un autre pays. Je m'aventure dans le marché de Darajani où sont vendus à profusion les épices de l'île, du poisson et principalement des dattes pour le Ramadan.
Pour les touristes étrangers, il est conseillé en période de Ramadan d'éviter de boire et de manger à l'extérieur. J'ai eu le temps aussi de réserver mon baptème de plongée et le Safari Blue.
Je me perds rapidement dans les ruelles de Stone Town, cette ville est un vrai labyrinthe. Moi qui ait généralement le sens de l'orientation, je ne me suis jamais autant perdue que dans cette ville.
Kathleen enfin arrivée, nous profitons d'un coucher de soleil avec le passage des boutres sur la mer. Je l'ai emmené diner au marché Darajani, qui est sensiblement différent après la tombée de la nuit. Les familles s'installent pour partager ensemble le repas. On a goûté au samosa fourré à la pomme de terre, une boulette de pomme de terre enrobée de curry rouge, une brochette de poulet avec une galette de farine de pomme de terre soufflée. Nous avons bu un délicieux jus de sucre de canne, qui est par la suite devenu notre rituel quotidien. Nous avons fini par une datte et des litchis. C'était très sympas de gouter un peu à toutes les échoppes et de manger sur des petits bancs ras le sol avec les locaux.
Cette île est si particulière, elle ressemble à la fois à une île des Caraibes avec ses barrières de corail, son architecture coloniale et ses plages de sable blanc; mais aussi au Magreb avec ces prières musulmanes, les femmes voilées, la musique orientale qui résonne dans les rues.





21 août 2011

Marangu

Après un petit déjeuner délicieux avec notre chocolat, nous avons rejoins d'autres bénévoles allemands d'Uvikiuta Laura, Marco et Kathleen. Nous nous sommes approchés de l'entrée de la route Coca Cola qui mène au sommet du Kilimanjaro. Les différents chemins qui mènent au sommet portent des noms de boissons. Coca Cola est donc la voie la plus facile et Wisky est la plus difficile à emprunter.



Ensuite, nous sommes allés à un éco musée où se trouve une ancienne maison Chagga. Les chaggas vivaient dans ce type d'habitation jusqu'aux années 1960. Cette hutte a en son centre un espace pour le feu et une bonne moitié du bas de l'habitation est réservée aux 3 vaches, gardées à l'intérieur afin d'éviter que'elles soient volées par les Massai.

Les habitations en fonction des regions
De l'autre côté sont installés 2 sommiers en bâtons de bois, recouverts par une peau de bête, un servant de lit pour la femme et les filles, et l'autre pour l'homme et les garçons. Lorsque les enfants sont âgés d'environ 7 ans, on leur construit leur propre hutte. Au dessus se trouve la réserve, garde manger. On ne peut pas vivre à l'étage à cause de la fumée du feu.

Puis nous nous sommes rendus à une cascade proche de Marangu. La statue située en haut de la chûte fait référence à une légende. Une femme enceinte alors qu'elle n'était  pas encore mariée, a souhaité mettre fin à ses jours en voulant sauter du haut des 10 m de cette cascade. En regardant en bas, elle s'est mis à douter et s'est alors retournée. Elle se trouva face à face avec un lion. Elle est donc confrontée au choix de se laisser manger par un lion ou de sauter elle même dans le vide. Elle a préféré sauter dans le vide.
Ces fous d'Allemands qui m'accompagnaient n'ont pas pu resister a se baigner.


Le soir nous sommes retournés à Moshi et Deo nous a gentiment invité chez lui dans le campus pour préparer le diner. Franches rigolades quand Deo nous a mis un DVD de musique on ne peut plus cultes : Celine Dion, Jennifer Lopez, Marc Antoni...