31 mai 2013

Saut en Parachute

J 23 - Luggate - Moke Lake

On découvre un ciel azur sans l'ombre d'un nuage, le temps est juste parfait. On se regarde avec Julien et on est tout excités à l'idée d'aller sauter en parachute sous un temps pareil.
On se présente au bureau de Wanaka Skydive à l'aérodrome à 9h15 comme on nous l'avait conseillé la veille. A l'accueil on nous informe donc qu'il y a bien de la place pour 10h soit dans 45 min.
Pas le temps de stresser, d'avoir mal au ventre, on est tout de suite pris en main par l'équipe.




On nous assoit dans une salle aux sièges d'avion pour regarder une projection sur les gestes à faire avant et pendant le saut et il y a une présentation des différentes options. Avec Julien on a décidé de faire le saut le plus haut, c-a-d à 15 000 pieds soit 4572 m. On choisit de prendre un cameran individuel pour la vidéo et les photos afin de revivre le moment plus tard. On nous propose une liste de musiques pour la vidéo mais comme je ne connais pas forcément le nom des tîtres, tout ça me stresse un peu.


Dans le hall où sont préparés les parachutes et où était garé le petit avion orange, on nous installe pour nous mettre la combinaison et on me donne des baskets, qui sont plus appropriées que mes chaussures de rando. Le tandem de Julien est déjà arrivé et ma cameraman commence à me filmer. Elle me dit de monter dans l'avion alors que j'ai à peine compris qui était mon tandem, un mec complètement loufoque.



On s'installe dans l'avion à l'envers. Le tandem de Julien est très pro, il lui donne des explications, s'attachent à lui, pendant que le mien préfère jouer au sudoku sur son portable ou encore faire des dessins au feutre sur les hublots. C'est surtout lui qui m'angoisse à ne pas m'attacher à lui et à ne rien m'expliquer. J'ai même pas réalisé qu'on avait décollé; l'avion prend de l'altitude en volant en escalier. La vue est somptueuse, on découvre les deux lacs et plus on prend de l'altitude, plus on distigue les montagnes et le Mont Cook. En contrebas on peut voir une magnifique rivière turquoise.


Quand on atteint les 12000 pieds, la porte s'ouvre et les trois premières personnes sautent en à peine 30 secondes. Quelle sensation bizarre de les voir tomber de l'avion. Ils referment la porte, et là avec Julien on comprend que nous sommes les deux seuls à faire le grand saut à 15 000 pieds.



L'avion continue de monter et on nous donne un masque à oxygène. Eux aussi en prennent. comme la veille j'avais gagné mon pari, j'ai décidé de sauter la première. Cette fois mon tandem m'attache à lui et vérifie les harnais. Ma cameran ouvre la porte et se met à l'extérieur, juste les pieds pausés sur une tige en fer. On s'avance et s'assoit les pieds dehors. Je me mets à crier plusieurs et mon tandem fait semblant une fois de se lancer, puis enfin il s'élance dans le vide avec moi attaché devant.


Je sens que je tombe les premiers mètres seulement, après je me rend compte plus de la vitesse. Au départ je ne comprend pas trop où je suis, je perd la notion des distances. Je me sens tout de suite plus à l'aise et rassurée quand la cameran se met en face de moi pour me filmer. La chute libre dure 60 secondes. J'apprécie au maximum cette sensation de liberté et aussi le paysage qui s'ouvre devant moi, plus de hublot entre ces montagnes et mes yeux.







Lorsque le parachute s'ouvre, j'ai l'impression de remonter, alors qu'en fin de compte on ralentit notre vitesse de chute. Mon tandem s'amuse à faire des accrobaties avec le parachute, je virevolte dans tous les sens,j'adore. Il me passe même les manettes. Il me montre au loin Julien, qui pourtant, a sauté après moi, mais a attéri avant... Il m'a donc accueilli à l'attérissage.







Ce fut bref mais j'ai adoré ce moment, un des meilleurs de ma vie. Après 30 minutes d'attente, on nous apporte notre clé USB avec notre film et nos photos, qu'on s'empresse de regarder sur un des écrans.

Voici le résultat en vidéo :

Pour fêter notre saut, on part déjeuner au restaurant au bord du lac de Wanaka. Julien aura le sourire aux lèvres toute la journée.




On prend la route 89 pour rejoindre Queenstown, la capitale du sport extrême. Cette ville est juste envahie par les touristes et le centre ne repose que sur quelques rues commerçantes aux indénombrables I-center, près à dégainer leurs machines à cartes bleues. On se renseigne sur les treks de la région, et plus particulièrement sur le Milford. Le Milford et le Routeburn sont soit disant "complets" jusqu'à la fin du mois, et sans réservation des hébergements il est interdit de faire les treks. Apparrement le Milford est complet déjà depuis Novembre pour le mois de mars selon les dires de certains touristes. Les treks sont très règlementés et tu ne peux même pas pauser ta tente le long du sentier où tu le souhaite. On est très déçus car on voulait vraiment faire un trek sur 3/4 jours. On essaira donc de trouver d'autres alternatives pour marcher dans la région des fjords. C'est bien dommage, mais je comprend que le pays souhaite conserver la beauté des sites en limitant les hébergements, et ainsi le nombre de touristes. On quitte alors Queenstown pour dormir à côté du lake Moke.

4 commentaires:

antoine a dit…

top !
combien le prix du saut ? car tout semble cher sur place....
ps : attention aux photos en contre jour, on te voit pas bien dans l'entrepot avant le saut... ;-)

antoine a dit…

j ai enfin pu voir la video, geniale ! à quoi sert le petit "bulbe" blanc qui est ouvert peu de temps apres le saut ? à vous reperer ?

antoine a dit…

et NOOZ sur tes mains ca veut dire quoi ?

Anonyme a dit…

Whaou! ça a l'aire dément, trop bon le saut en élastique!!
Maud