17 avril 2014

Tetebatu et Gili Kondo

Changement total de décor. Nous sommes passés des plages paradisiaques aux rizières verdoyantes! Depuis Tetebatu la vue sur le Rinjani est incroyable. Nous faisons le tour des quelques hébergements du village et nous décidons de dormir dans une maison traditionnelle Sasak au Cendrawasih. Le restaurant offre une vue panoramique sur les rizières et le volcan.



























Le lendemain, toujours en scooter nous traversons la campagne, puis marchons trente minutes pour atteindre la cascade Jeruk Manis. Cette cascade particulière tombe depuis la paroie noire volcanique. Au bord de la cascade, des Indonésiens nous demandent d'être pris en photo avec nous. Ils nous conseillent d'aller à Gili Kondo, une île connue que des locaux.
Après avoir refusé de nous faire guide à plusieurs reprises dans la Monkey Forest ou les Rizières, nous préferons sillonner les routes. Nous nous arrêtons à l'hôtel Djono pour y déjeuner. Les beignets de champignons, spécialité locale, me resteront longtemps dans l'estomac. Derrière l'hotel, nous arpentons les petits chemins entre les rizières et nous passons entre les plantations de tabac et de piments.

En fin d'après-midi, nous nous rendons à quelques kilomètres pour assister à un combat Sasak. Ces combats traditionnelles se déroulent que fin août dans la région. Lorsqu'on arrive sur le terrain de sport du village, on découvre une foule monstre, surtout composée d'hommes. La plupart se mettent debout sur leurs scoot pour mieux voir. Nous essayons de nous frayer un chemin pour voir ce qu'il se passe à l'intérieur de la foule. Des spectateurs nous ouvrent la voie vers le centre. Puis, lorsqu'on nous atteignons le centre, un homme qui semble important puis l'animateur, ravis de voir des blancs, nous demandent de nous assoir juste devant. Toute l'attention de la foule est portée sur nous. 
Nous assistons à quelques combats. Deux hommes de la foule doivent se porter volontaires. Les enchères passent dans les rangs et atteignent l'arbître. Armés d'un bâton, ils se portent des coups et se défendent avec une sorte de bouclier en bois. Celui qui saigne de la tête est nommé vaincu! Les combats sont terminés et tout le monde reprend ses scooters.  

Suivant les conseils des Indonésiens rencontrés la veille à la cascade, nous traversons la moitié de l'île vers l'Est pour atteindre un port sur une plage. Nous négocions avec un pêcheur pour qu'il nous enmène à Gili Kondo (100,000 pour un bateau), à une trentaine de minutes de traversée.



Nous débarquons sur une île minuscule de sable blanc, complêtement déserte. Nous sommes les seuls ici. Nous devons payer un droit d'entrée pour financer la restauration du corail. Il y a une petite cabane qui peut nous cuisiner un Nasi Goreng pour le déjeuner.






































Le snorkeling le long de la plage est somptueux. Ils sont en train de recréer du corail, totalement disparu à cause de la pêche à la dynamite. Des morceaux de coraux sont fixés à des tubes. Ces nouveaux coraux attirent un grand de poissons qu'on se fait un plaisir de photographier... jusqu'à ce que mon appareil photo émette un son bizarre, et que de la buée apparaisse sur l'objectif... Mon compagnon de voyage depuis le début, qui m'a offert de beaux souvenirs en photo, ne se rallumera plus jamais.


Dernière photo de mon appareil en bas à droite


















































Nous devons déjà repartir car il nous reste 3h de route à faire en scoot, ouille ouille les fesses! On arrive à point à Kuta, sous le soleil couchant. Un dernier diner sur la plage et nous passons notre dernière nuit sur Lombok. On a déjà hâte d'y revenir un jour.

3 commentaires:

antoine a dit…

c'est bien ce que je dis : faut acheter un terrain !

Doro l'exploratrice a dit…

Les terrains ne peuvent être vendus à un étranger... Il faut s'associer avec Indonésien, et ce sera lui le propriétaire. Donc c'est assez risqué et c'est une sorte de leasing. Tu es propriétaire seulement pour une période spécifique. Ou sinon il faut se marier avec quelqu'un de local et obtenir la nationalité indonésienne.

antoine a dit…

ah oui ca pue comme organisation...