28 juillet 2013

Ha'apai

Ce matin nous prenons notre vol pour Ha'apai. Quand on arrive au terminal domestique, le staff nous apprend qu'on est limité à 10kg chacun. Nous n'avions aucunement été avertis. On doit donc refaire nos sacs en express devant tout le monde, et on avait pas prévu de les laisser à l'aéroport domestique. L'hôtesse nous donne enfin notre carte d'embarquement, un papier manuscrit. L'aéroport domestique se résume à une pièce avec deux portes donnant directement sur la piste: une pour les arrivées, une autre pour les départs.
On entre dans l'avion minuscule, les Tongiens sont souvent de forte corpulence et prennent parfois deux sièges. Pas d'hôtesse, et de nos sièges, alors que nous sommes les derniers au fond de l'avion, on peut voir les pilotes dans le cot pit ouvert. 











Le vol de 50 minutes survole de multiples îles coraliennes magnifiques. L'avion attérit sur la piste d'atterrissage qui fait seulement la largeur de l'île de Lifuka. On a l'impression d'attérir sur la plage et on prie pour que l'avion s'arrête à temps puisque de nos sièges nous voyons le bout de la piste qui donne sur la mer.

















On veut absolument commencer par aller à l'office du tourisme pour avoir confirmation de la date de passage du ferry. 



ancien palais royal
Ministère de la justice
On devra attendre que le personnel revienne de leur pose déjeuner. Deux hommes travaillent à l'office du tourisme, le premier s'amuse à jouer au démineur sur l'ordinateur, le deuxième nous accueille mais n'a aucun moyen de nous confirmer le passage du ferry. Par contre il veut bien nous aider à trouver un endroit pour passer la nuit sur l'île voisine de Uoleva chez Taiana's GH avec des bengalow à 45d la nuit pour deux.

Le temps que nos hôtes viennent nous chercher depuis leur île, nous avons le temps de nous promener dans le village.
Il y a quelques bâtiments anciens comme l'ancien palais ou le ministère de la justice dont le personnel fait la sieste.
Le rythme ici n'est pas du tout le même, nous sommes dans un autre monde. Les gens sont extrêmement lents. Cela m'agace rapidement parce qu'au contraire nous n'avons pas de temps à perdre si nous n'avons qu'une journée et demie ici.
Comme prévu on vient nous chercher à 16h et après une petite demie heure de bateau on débarque non sans mal sur l'île. 



On découvre des petits bengalows typiques au bord de la plage. Les propriétaires sont vraiment d'une gentillesse incroyable. Depuis la plage, on peut apercevoir un cône géant qui surgit de la mer dans le lointain. Il s'agit d'un volcan d'un km de hauteur en plein milieu du pacifique.




Le soir nous nous posons au bord du feu. Nous avons l'impression d'être seuls au monde. Le propriétaire nous apprend que tous les 5 ans ils doivents avancer leurs bengalows dans les terres à cause de la montée du niveau de la mer. La nuit fut assez mouvementée à cause des cafards dans le bengalow.









Le lendemain, on se balade le long de la plage jusqu'au Sud de l'île. Le peu de temps que nous avons ne nous permet pas d'en faire le tour.















On reprend le bateau pour l'île principale et on dépose nos bagages à Lindsay's GH à Hihifo. Nous n'avons jamais vu une auberge aussi dégoutante mais on se dit qu'elle fera l'affaire pour le peu d'heures qu'on dormira puisque, apparement le ferry s'arrêtera entre 5h et 6h du matin, aux dires des Chinois.

On a appris qu'il n'y avait plus qu'une seule compagnie de ferry car l'autre a fait nauffrage. On trouve une voiture pour nous enmener jusqu'au Sandy Beach Resort sur l'île de Foa, accessible par gué. Finalement nous avons préféré l'île d'Uoleva, où il n'y avait personne et qui n'avait pas de constructions. 

Comme il n'y a qu'un restaurant, tenue par une étrangère pas du tout accueillante, nous cherchons à cuisiner nous même notre diner. On ne trouve que des spagettis avec du corned beef, le plat national on dirait. Ils ne mangent que ça ici.

On se lève à 4h pour prendre le ferry qui est parti à 5h45. Le ferry est le seul moyen de connexion entre toutes les îles de Tonga. Ils transportent aussi bien de la marchandise que des centaines de passagers. On se serait cru dans un bateau de réfugiés; tout le monde s'allonge par terre sur les nattes qu'ils ont apportées.

Les nattes font partie de l'artisanat local. Ils confectionnent aussi leur costume traditionnel qu'ils portent sur une tenue en noir, pendant plus semaines lors d'un deuil dans leur famille. Plus la personne est proche du défunt plus le Ta'ovala est grand et haut.


Nous avons passé 11h dans ce bateau avec une petite houle, qui a force donne mal au coeur même quand tu n'as pas le mal de mer. 

Le temps est épouvantable, il n'arrête pas de pleuvoir, on a même pas pu mettre la tête dehors pour voir les différentes îles. Nous sommes bien heureux d'arriver enfin à Tongatapu et s'empresse de manger un plat copieux au restaurant, très fréquenté par les étrangers, BillFish. Nous avons trouvé une très belle chambre au B&B UniOne pour 95d avec petit déjeuner.

Malgré le brièveté de notre séjour, nous avons vraiment aimé les îles Tonga, très peu touristiques, aux gens charmants et des plus accueillants. Il y a en plus une culture intacte à découvrir. Après, il ne faut pas être regardant sur la qualité des hébergements. J'aimerais vraiment revenir pendant la saison des baleines où on peut nager avec elles et leurs progénitures. J'aimerais beaucoup voir aussi les îles de Vavahu, encore plus au nord et faire un tour à côté du volcan. Si un jour j'en ai la possibilité.

Nous prenons déjà le chemin de l'aéroport, enfin des aéroports puisqu'on doit d'abord récupérer nos sacs à l'aéroport domestique puis nous faisons un checkin laborieux à l'aéroport international. L'hôtesse nous demande à chacun notre billet de sortie du territoire Néozélandais. Le mien se trouve dans mes mails et Julien n'a pas reçu le sien depuis qu'il a fait le changement auprès de British Airways. Un gros coup de stress car ils ne veulent pas que l'on monte dans l'avion pour Auckland sans ces billets. Je devais absolument monter dans ce vol puisqu'après à Auckland je dois prendre ma correspondance pour Sydney. Il n'y a évidement pas de wifi dans ce mini aéroport pour que je leur montre mon mail, j'ai du passer derrière les comptoirs et aller dans les bureaux du personnel pour imprimer mon billet sans problème. Pour Julien, ils ont réussi à retrouver son vol grâce à British Airways. Ils lui ont sorti tout son billet tour du monde. Nous sommes soulagés et nous montons dans l'avion. L'arrivée à Auckland nous a permi de revoir les plages de Piha et Karekare depuis le ciel. 

L'arrivée à Auckland:

 

A Auckland, je quitte Julien qui me retrouvera trois jours plus tard à Sydney, seulement pour 24 h avant de partir pour le Mexique. J'ai la chance de monter à bord pour la première fois d'un A380 de chez Emirates. L'avion est plus spacieux. Il y a un grand escalier qui monte au premier étage. Les ailes sont impressionantes et on sent bien au décolage que l'avion doit parcourir davantage de mètres pour décoller.





  

3 commentaires:

Anonyme a dit…

un jour on ira nager avec les baleines... mais on ne retournera jamais à la guesthouse crado de Lifuka!!
Ju

antoine a dit…

Ben alors tu ne nous as pas photographié ce fameux volcan !
avec tes photos, Tonga, ca donne vraiment envie ! et je comprends qu'ils soient un peu costauds les Tongiens s'ils ne font que manger des spaghettis au boeuf ! ca doit être pénible au bout d'un moment.....

Doro l'exploratrice a dit…

Le volcan apparait au loin dans la photo 27. Mais on avait pas un gros objectif pour bien le prendre.