23 janvier 2014

Airlie Beach

Sur la route d’Airlie Beach, on s’arrête à Cape Hillsborough. Une fois encore il ne fait pas beau,  décidément l’automne n’est pas la meilleure période pour voyager sur la côte Est. Une pluie diluvienne nous oblige à nous réfugier dans le van, on se décide de commencer à regarder le film Django en attendant une éclaircie qui ne viendra jamais… le film dure 3 heures…







On arrive enfin à Airlie Beach, village balnéaire à l’entrée des Whitsundays. Sa rue principale est en rénovation et son lagon est le lieu agréable de rassemblement des backpackers et des familles en vacances.




Notre objectif est de trouver un travail sur un bateau pour pouvoir bénéficier en plus des croisières dans les îles. On fait le tour des agences et des bateaux de la marina remplie de yachts et voiliers de luxe. Pas de travail à l’horizon, notre moral baisse un peu. On avait pas mal d’espoir puisque c’est une fille belge rencontrée à Fraser Island qui nous avait parlé de son expérience sur un bateau de croisière à Airlie Beach.









Egalement, il est très difficile de trouver un emplacement gratuit pour passer la nuit, sachant qu’en plus nous devons poser la tente pour Loïc. Nous avons passées trois nuits dans les environs d’Airlie Beach dans des culs de sacs. A chaque fois qu’on voit des phares de voiture dans la nuit, on a l’appréhension de se faire contrôler par les rangers, qui donnent des amendes salées. Souvent, on demande la permission aux maisons voisines, s’il y en a, et on est plutôt bien reçus. Un matin, un homme qui promenait son chien, s’en est pris à nous et nous a traités de « Bloody Gypsies ». 

Après tout nous sommes forains maintenant! Les deux nuits suivantes, nous avons cherché plus loin dans la campagne. On prend un chemin de terre et on tombe sur une grande propriété où vivent  une jeune maman et son bébé. Elle est d’accord pour qu’on campe en bas de chez elle, à condition qu’on n’ait pas peur des serpents ! Pour ce qui est de notre toilette, les douches extérieures et froides du lagon font l’affaire. Cette galère, c’est exactement celle que vivent les backpackers qui ne sont pas prêts à mettre 25 dollars minimum chaque nuit pour l’hébergement.

Aucun commentaire: