Sur la route d’Airlie Beach, on s’arrête à Cape Hillsborough. Une fois
encore il ne fait pas beau, décidément
l’automne n’est pas la meilleure période pour voyager sur la côte Est. Une
pluie diluvienne nous oblige à nous réfugier dans le van, on se décide de
commencer à regarder le film Django en attendant une éclaircie qui ne viendra
jamais… le film dure 3 heures…
On arrive enfin à Airlie Beach, village balnéaire à l’entrée des
Whitsundays. Sa rue principale est en rénovation et son lagon est le lieu agréable
de rassemblement des backpackers et des familles en vacances.
Notre objectif est de trouver un travail sur un bateau pour pouvoir
bénéficier en plus des croisières dans les îles. On fait le tour des agences et
des bateaux de la marina remplie de yachts et voiliers de luxe. Pas de travail
à l’horizon, notre moral baisse un peu. On avait pas mal d’espoir puisque c’est
une fille belge rencontrée à Fraser Island qui nous avait parlé de son
expérience sur un bateau de croisière à Airlie Beach.
Egalement, il est très difficile de trouver un emplacement gratuit pour
passer la nuit, sachant qu’en plus nous devons poser la tente pour Loïc. Nous
avons passées trois nuits dans les environs d’Airlie Beach dans des culs de
sacs. A chaque fois qu’on voit des phares de voiture dans la nuit, on a
l’appréhension de se faire contrôler par les rangers, qui donnent des amendes salées.
Souvent, on demande la permission aux maisons voisines, s’il y en a, et on est
plutôt bien reçus. Un matin, un homme qui promenait son chien, s’en est pris à
nous et nous a traités de « Bloody Gypsies ».
Après tout nous sommes
forains maintenant! Les deux nuits suivantes, nous avons cherché plus loin dans
la campagne. On prend un chemin de terre et on tombe sur une grande propriété
où vivent une jeune maman et son bébé.
Elle est d’accord pour qu’on campe en bas de chez elle, à condition qu’on n’ait pas peur des serpents ! Pour ce qui est de notre toilette, les douches
extérieures et froides du lagon font l’affaire. Cette galère, c’est exactement
celle que vivent les backpackers qui ne sont pas prêts à mettre 25 dollars
minimum chaque nuit pour l’hébergement.
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